Le pardon, quel repos !, Victor Hugo
Conférence sur le Pardon – 29/9/2016. Un grand merci à Pauline Rysermans – Thérapeute Psycho-Corporelle et Praticienne PNL – et à NLPNL Belgique pour avoir organisé ce voyage dans le monde du Pardon. Une exploration qui permet de mieux appréhender ce qui peut se jouer dans le Pardon et ainsi transformer la rancoeur ou la culpabilité en une source d’inspiration et d’énergie bénéfique.
Pauline met en lumière comment la colère, ingrédient qui a besoin d’être négocié dans la démarche du pardon, est présente dès la naissance – prenant parfois sa source déjà in-utérus avec le Réflexe de Paralysie de la Peur.
Nous arrivons tous sur Terre en tant qu’Êtres d’amour inconditionnel, et nous cherchons tous la jumelle de cet amour inconditionnel, et la sécurité d’être incarnés dans notre corps. Ce sont les représentants parentaux qui vont avoir ce rôle ; et lorsque l’enfant devient conscient de l’écart entre l’environnement et l’idéal, il se créera sa raison, sa carte du monde, ses croyances pour confirmer que: « C’est comme ça que, moi, je mérite de recevoir ça« . Ce qui conditionnera toute sa vie, toute notre vie.
Le cerveau a besoin de croyances pour « comprendre » le monde qui nous entoure et en même temps chaque croyance est justement ça – une croyance. Dans le regard d’un autre, nous vivons tous dans le mensonge.
Les phases de construction de cette carte du monde – les croyances fondamentales – se font entre 0 et 7 ans et se rejouent à l’adolescence, entre 14 et 21 ans.
Adulte, nos expériences vont être lu à travers ces filtres. Pauline illustre le lien entre la recherche de l’Amour et la Sécurité, et les 5 blessures fondamentales de Lise Bourbeau – la Trahison, le Rejet, l’Abandon, l’Humiliation et l’Injustice. Par exemple, un événement va être lu comme un Rejet au niveau de l’Amour (« je ne suis pas aimable, c’est pour ça que ça m’arrive« ) ou de la Sécurité (« je ne suis pas à la hauteur donc rejeté, seul et en danger »)
Le chemin du Pardon n’est pas « Je te pardonne » – qui serait dans la toute puissance – mais plutôt « Je me pardonne » – qui permet de libérer le lien de colère, haine, impuissance, injustice etc. que l’on a avec l’autre ou la situation.
Le chemin du Pardon n’est pas, comme on le pense souvent, « Je te pardonne » – qui serait dans la toute puissance – mais plutôt: « Je me pardonne » – qui permet de libérer le lien de colère, haine, impuissance, injustice etc. que l’on a avec l’autre ou la situation.
Comme me le faisait remarquer un proche, c’est en fait un Pardon « égoïste« . Et je crois que ce n’est qu’en partant de cet endroit du « que pour soi » que l’on libère l’autre – afin que chacun puisse faire son propre chemin.
Même dans les actes les plus inhumains qu’une personne puisse survivre, le but est de vivre sa vie en transformant l’expérience en feed-back constructif qui porte l’amour et la sécurité. Explorez, par exemple, comme le dit Pauline, « Dans ma vie, où est ce que, moi, je me fais encore violence ? » et « Qu’est-ce que, moi, je demanderai à l’autre de poser comme acte qui me mettra en joie, dans l’Amour et la Sécurité pour tous ? »
Sans amour, pas de sécurité, et sans sécurité, pas d’amour.
Le Pardon n’exclut pas la colère. Cette croyance donne naissance parfois à un effacement de la colère par des émotions plus « nobles » tels que la paix, la sérénité, qui ne seront plus connectées à l’Amour et la Sécurité.
Cette soirée m’a fait penser à la récente conférence avec le Dalaï Lama sur le thème Power (Puissance) and Care (Soin) – qui rappelle l’importance pour notre existence, d’avoir ses racines dans le socle du Care avec Power à son service.
Il est intéressant d’observer les liens que ce chemin du Pardon possède avec la PNL:
– la recherche d’un équilibre entre nos trois parties – Je pense, J’agis, Je ressens – qui s’approche de l’index de computation – Processus Interne, Comportement Externe et État Interne.
– le chemin du Pardon permet de retrouver son libre arbitre – en PNL, reprendre le pouvoir de sa vie et sa part de responsabilité pour rester maître de son navire.
– tout est source de feedback
– le fait que l’on ne puisse pas ne pas communiquer et qu’il existe une intention positive derrière tout comportement – une personne qui a un comportement non-respectueux exprime son besoin élevé d’être respecté.
Pour aller plus loin, quelques livres:
- Hoponopono – de Nathalie Bodin
- J’arrête de … (me) juger – de Olivier Clerc
- Peut-on tout pardonner? – de Olivier Clerc
- Plus de peurs que de mal – André Charbonnier
- Les quatre accords Toltèques – de Miguel Ruiz
- Rencontres, Conférences – Les cercles du pardon – lien facebook
Vanessa Wright – Hypnothérapeute & Maitre-Praticienne en PNL